Il est des parcs en Rhénanie-du-Nord-Westphalie qu’il faut avoir vus au moins une fois. Quelques heures devant soi, 45 minutes en voiture et vous pouvez profiter du magnifique Skulpturenpark Waldfrieden !

Le Skulpturenpark Waldfrieden n’est pas un parc comme les autres. Vous y allez pour faire une belle promenade mais surtout pour admirer des sculptures en parfaite communion avec la nature.

Le parc est né en 2008 à la suite d’un don de l’artiste britannique Tony Cragg, un des plus grands sculpteurs contemporains, vivant depuis des années à Wuppertal.  Quand  l’artiste décide d’offrir une collection importante de ses propres sculptures monumentales, c’est l’ancien et vaste domaine de l’entrepreneur chimiste Kurt Herberts, situé sur les hauteurs de Wuppertal, qui semble le plus se prêter à la mise en valeur des œuvres d’art.

 

Aujourd’hui c’est une quarantaine de figures marquantes de la scène artistique contemporaine que vous pouvez découvrir au détour de sentiers sinueux dans un magnifique parc arboré. La végétation est majestueuse, de gigantesques hêtres cohabitent avec des houx, des érables ou encore des frênes et dialoguent avec les œuvres de Tony Cragg (17 sculptures au total) mais également d’Henry Moore, de Jaume Plensa, Thomas Schütte, Richard Deacon, Markus Lüpertz et de bien d’autres artistes.

Cerise sur le gâteau, le parc présente actuellement, dans sa salle d’exposition, architecture tout en verre au cœur d’une nature verdoyante, une exposition de sculptures monumentales de Joan Miró (jusqu’au 26 novembre 2019).

Vous pourrez également admirer l’ancienne villa de Kurt Herberts, rénovée et classée monument historique, bel exemple d’architecture organique, accueillant aujourd’hui les bureaux de la Fondation Gragg.

Votre visite pourra se terminer par une pause déjeuner ou café Kuchen au café Podest datant de 1910 et situé à l’entrée du parc.

SKULTURENPARK WALDFRIEDEN
Hirschstraße 12, Wuppertal
Site officiel
Ouvert tous les jours sauf lundi de 10h à 18h (17h de novembre à mars)
Entrée (adulte) 12€

Photos © Nath in Düss, octobre 2016 / 2019