Takumi, un petit coin de Japon à Düsseldorf !

Takumi, c’est l’adresse à Düsseldorf où il faut, paraît-il, se rendre pour manger un rāmen. Nous avons donc testé !

Pour ceux qui l’ignorent encore, le rāmen est une soupe traditionnelle japonaise constituée d’un bouillon, de nouilles, de légumes et de viande et servie dans un grand bol. Elle est déclinée localement de mille façons et fait partie du quotidien des Japonais.

En restaurant japonais traditionnel qui se respecte, Takumi se trouve, bien évidemment, en plein cœur du quartier japonais, sur la Immermannstraße.

Arrivé dans la rue, vous cherchez la façade du restaurant, une façade plutôt sombre, étroite et remplie d’inscriptions en japonais et en allemand (ouf), de photos et de descriptions de plats… pas tout à fait la façade épurée et moderne qui attire le regard… vous étiez passé 1.000 fois dans cette rue et vous ne l’aviez pourtant jamais remarquée au milieu des autres enseignes japonaises.

En revanche, ce qui aurait pu attirer votre regard, c’est la file qui se forme devant le restaurant à toutes heures du jour et de la nuit. Takumi est un peu victime de son succès… mais il faut préciser que l’espace à l’intérieur du restaurant est légèrement exigu. Heureusement une terrasse installée l’été sur le trottoir permet de doubler le nombre de couverts, réduisant un peu l’attente.

Dans la file, vous décidez de prendre votre mal en patience… Et finalement, vous constatez rapidement que ce temps d’attente n’est nullement perdu puisqu’il vous faut au moins 1/4 d’heure pour analyser tous les plats et menus proposés et parvenir à faire votre choix … À moins que vous ne soyez un grand spécialiste du rāmen !

Vous finissez par entrer et vous vous retrouvez en plein cœur du Japon… une petite salle tout en longueur, plutôt sombre, avec des tables collées les unes aux autres, et un style authentique qui vous rappelle vaguement l’esprit cantine. La cuisine, séparée par un vitre, est ouverte à la vue des clients. De nombreuses inscriptions en japonais ornent tous les murs… et pour cause, d’un coup d’œil vous évaluez la part de la clientèle japonaise à environ 80%.

C’est face à la vitre de la cuisine que la serveuse nous installe, les deux seules places disponibles du restaurant entre un Japonais un peu bruyant au « lapement » de la soupe et un couple mixte. On peut regarder avec intérêt la préparation de la tambouille à travers la vitre, les casseroles fument et deux cuisiniers affairés, jonglent avec louches et couteaux.

Une fois saisie la différence entre shio, shoyu et miso (les types de bouillon), je choisis le traditionnel Tokyo shoyu rāmen (soupe à base de sauce soja) et mon fils un menu comprenant un rāmen à base de miso, un poulet teriyaki et du riz (pour les gros appétits !). Vous pouvez aussi accompagner votre rāmen de fameux gyoza (raviolis farcis) ou encore commander un plat autre que la soupe japonaise.