Il est des livres que l’on qualifierait volontiers de «romans de gare» tant ils sont riches en rebondissements, amourettes et happy-end… tant ils réunissent tous les éléments pour séduire un large public.
C’est le cas du deuxième roman (après Fourrure) d’Adélaïde de Clermont-Tonnerre, «Le dernier des nôtres», dont le bandeau sur la couverture annonce fièrement que ce dernier a déjà atteint le cap des 300.000 lecteurs et… on s’interroge encore… a remporté le prestigieux Grand prix du roman de l’Académie Française.
Mais, si vous vous lancez dans la lecture de ce roman, vous constaterez que, malgré une histoire un brin caricaturale, des personnages un peu superficiels et une romance à l’eau de rose, vous serez pris au piège et ne pourrez le lâcher avant de l’avoir achevé.
L’action se déroule sur deux périodes et deux continents distincts : en 1945 en Allemagne à la veille de la capitulation allemande dans les années 70 à New York.
Sous le feu des bombardements, une jeune femme donne naissance à un fils avant de mourir (le fameux «dernier des nôtres»), fils que l’on retrouve 25 ans plus tard, sous les traits du séduisant et ambitieux Werner Zilch.
Werner a tout pour réussir et tombe éperdument amoureux d’une riche héritière. Mais les choses se corsent quand Werner rencontre la mère de la jeune femme. Celle-ci est rescapée des camps de la mort et ne supporte pas de rencontrer le jeune homme, dont les traits lui rappellent son bourreau.
Car Werner, adopté à trois ans par un couple paisible d’Américains, est-il en réalité l’héritier d’un lourd passé ? Le personnage ira donc à la recherche de ses origines…
Bref, amateurs de concentré de romance, contexte historique et suspens, vous ne serez pas déçus !