Le Düsseldorfois aurait-il décidé d’adopter les habitudes de nos compatriotes ? Râler et protester pour tenter de se faire entendre voire obtenir satisfaction ?
Il était déjà étonnant dimanche de l’entendre vitupérer contre l’organisation de la course Race am Rhein et le voilà maintenant qui s’anime vivement et bruyamment contre le projet de remplacement des becs de gaz… Ça chauffe !

Il faut dire que le sujet est sensible. La preuve en est la réunion d’information houleuse lundi à la mairie de Gerresheim entre habitants du quartier et services municipaux sur le devenir des lampadaires à gaz.. Elle a tourné au fiasco.

La ville avait en effet décidé en conseil municipal, en décembre 2015, de ne conserver que 4.000 des 14.333 becs de gaz et principalement dans les zones à caractère historique excluant les zones résidentielles. La qualité de l’éclairage, les rénovations nécessaires et l’environnement architectural ont été des critères déterminants pour le choix de ces zones. Il est prévu que les 10.000 becs de gaz restants soient remplacés par des lampadaires LED, plus sûrs, plus économiques et plus écologiques.

Mais les Düsseldorfois n’ont pas dit leur dernier mot, ils tiennent à leurs becs à gaz, vestiges du début du siècle et à leur lumière jaune, plus chaleureuse, plus intime.

La bagarre devient politique, certains partis s’en mêlent et commencent à fournir des arguments aux habitants en colère. Le principal reproche est le manque de transparence de la part de la ville et d’informations notamment quant au coût du remplacement ou de restauration des becs de gaz.

Un bras de fer qui ne fait que commencer ?… Affaire à suivre !